NOTRE EXPERTISE

LES ETUDES

L’orientation  » Recherche  » correspond à l’élaboration d’études socio-économiques, sociologiques ou agro-écologiques approfondies. Elles sont effectuées pour le compte d’Organismes de développement non-gouvernementaux, d’Agences de Coopération bilatérale ou multilatérale ou de structures étatiques et peuvent concerner une multitude de domaines (agricole, hydraulique, foncier, sanitaire, éducatif, etc.). Ces recherches visent à répondre à des difficultés d’ordre économique, social, politique susceptibles d’être rencontrées par les populations paysannes. Elles ont pour ultime finalité, quels que soient leurs objectifs spécifiques, de favoriser une amélioration des conditions de vie des individus.


La recherche

Le Bureau de l’IRAD conduit des prestations de recherche-action qui ont pour particularité d’associer étroitement la connaissance à la pratique. Elles admettent une dimension appliquée qui s’avère plus fondamentale que dans le cas de recherches  » classiques  » centrées sur une situation sociale concrète. La recherche-action est donc un processus dynamique de moyenne ou longue durée, scandé par des temps théoriques et des temps pratiques qui interagissent : l’action engendre une impulsion pour la réflexion qui génère de nouvelles pratiques et ainsi de suite. L’implication permanente dans le processus, des individus concernés par la situation sociale appréhendée va au-delà d’un  » simple  » recours à eux : démarqués du statut d’objet de recherche qui leur est accordé, ils deviennent des acteurs qui discutent et négocient collectivement avec les responsables, du travail à mener, de son orientation, de ses objectifs, etc. Ce partage du savoir entre consultants et  » populations locales  » ainsi que l’équité de leurs rôles, a pour finalité de favoriser un changement social  » par le bas « . Cette forme d’action insufflée par les chargés d’étude, nourrit l’ambition de travailler -dans le sens de faire évoluer- la réalité sociale investiguée et le degré de compréhension dont possèdent les populations.

L’évaluation de projets et programmes 

Du point de vue des membres d’IRAD, sa démarche liée aux évaluations dites externes connaît des limites qu’il s’agit de dépasser. Ils sont par conséquent soucieux de suivre une méthodologie qui implique dans le processus des responsables de l’institution évaluée ainsi que celle des  » bénéficiaires  » du projet, programme ou appui en développement. En ce sens cette approche évaluative peut être qualifiée de mixte. Elle consiste à faire le bilan d’une action de développement sur un mode discursif proche de la vérification : de quelle action s’agit-il ? Quel est son financement ? Est-elle fonctionnelle ? Quelles sont les problèmes rencontrés ? Comment est-elle gérée ? Quel est son impact ? Etc. Au-delà, elle a pour objectif d’être un appui interne pour les populations locales et les agents de développement. A la différence de la plupart des évaluations, qu’elles soient de type externe ou mixte, qui s’achèvent généralement par des recommandations, celles qui sont conduites par IRAD, trouvent un prolongement en une seconde étape de travail qui peut être qualifiée de suivi-accompagnement. C’est à dire que les membres du Bureau souhaitent poursuivre leur implication durant la phase de mise en œuvre des propositions. Le suivi-accompagnement vient compléter, au plan empirique, le travail évaluatif effectué au plan théorique. Il correspond à la traduction concrète, soit sur le terrain, des recommandations apportées par les consultants. Cette phase, toujours délicate parce qu’il s’agit de transposer des éléments d’ordre analytique en des actions concrètes, mérite d’être entrepris conjointement. Par conséquent, responsables institutionnels et/ou  » bénéficiaires  » y sont impliqués dans la perspective de progressivement mieux cerner leurs ressources, leurs moyens, leurs rôles et leurs capacités opérationnelles en tant que groupe. 

L’appui – accompagnement des projets et programmes

L’appui – accompagnement est un travail effectué à la demande de communautés locales qui souhaitent être soutenues dans une quelconque action liée à leur développement économique ou social. Il est une forme d’intervention qui n’est pas proposée de l’extérieur mais sollicitée  » de l’intérieur « . Cette assertion revient à dire qu’une telle démarche constitue l’inverse de ce qui se fait habituellement : elle suppose que le collectif d’individus appuyé ou accompagné dans sa demande ait préalablement entamé des réflexions et pris des initiatives.

Ainsi, l’appui-accompagnement vient en soutien à des démarches déjà amorcées par les principaux intéressés et correspond en ce sens à un mode d’intervention qui ne peut exister indépendamment de leur volonté. Pour l’IRAD, l’appui-accompagnement est un processus inscrit dans la durée et ne peut en aucun lieu être confondu à une intervention ponctuelle. Méthodologiquement, il repose sur une démarche négociée et active.

La gestion d’opération de Développement (conception et gestion de projets et programmes)

Dans le contexte actuel de définition de la place et du rôle de l’Etat et de la société civile, IRAD dans ses prestations d’opérateur impulse une dynamique nouvelle : les populations rurales qui ont longtemps joué le rôle de bénéficiaires dans les projets de développement classiques, sont considérées dans l’approche de l’IRAD comme des acteurs de développement. A ce titre, l’approche méthodologique ne vise pas un encadrement des paysans ou des populations rurales, mais un appui-conseil où ils jouent le rôle de maîtres d’ouvrages et de décideurs des actions de développement. C’est donc un processus qui est insufflé dans une dynamique rurale dont les forces et pouvoirs en présence doivent nécessairement se profiler.